La Maniabilité Energétique, qu’est ce que c’est ?

Quand on parle de Maniabilité Energétique, on parle également d’Hyper Maniabilité ou de Maniabilité à la Japonaise.

Précision importante: le pilotage « à la Japonaise » trouve son origine dans la manière dont les Japonais pilotent leur moto, mais ne se limite pas aux seules motos Japonaises.

La Maniabilité Energétique est l’alliance entre le plaisir et la maitrise technique.

C’est un terme qui décrit un concept de pilotage différent de l’enseignement classique. Elle trouve son origine au Japon, où leur culture du corps et de soi la rend plus naturelle. C’est pour cela que l’on parle aussi de Maniabilité à la Japonaise. Cette façon de faire se retrouve aussi dans l’aéronautique, et avait reçu le nom de « Maniabilité Energétique » par son concepteur d’alors, Mr Boyd.

Cette manière de piloter offre un très grande maniabilité, et ce, quelque soit la vitesse. En effet, même si elle est souvent associée à l’allure « lente », et au Moto Gymkhana, elle ne se limite pas à ces deux domaines. C’est vraiment une manière de piloter qui peut s’appliquer sans restrictions. Par contre, elle demande de s’asseoir sur bien des principes usuels de la conduite moto, et utilise beaucoup l’énergie de chute, mais sans finir par terre. C’est donc une façon non empirique de piloter.

Par essence, toute moto est maniable. Mais la Maniabilité Energétique va la rendre non seulement encore plus maniable, mais à la fois de façon plus plaisante et plus sûre.

Plus maniable – plus sûre – plus plaisante

Plus maniable, car on va apprendre à modifier en roulant, la géométrie de la moto. Or c’est elle qui définie la maniabilité de base de la moto. Pouvoir la modifier par nos gestes, va nous permettre de gagner en maniabilité selon les besoins : une plus grande variété de géométrie permet de répondre à de plus nombreuses situations de conduite.

Plus sûre, car on va utiliser les forces physiques qui existent dans le mouvement, comme l’inertie, la force centrifuge et la chute. Ces deux dernières ont souvent mauvaise pub, alors que justement, si on apprend à s’en servir, elles ne seront pas résistantes, mais entraînantes. On pourra ainsi moins forcer la moto, et donc moins la contraindre, gagnant ainsi en adhérence.

Plus plaisante, car le résultat de ces gestes et forces que nous allons solliciter, vont procurer des sensations d’accélération, sans avoir besoin d’aller vite. Ces sensations peuvent monter jusqu’à plusieurs « g » pour les plus extrémistes d’entre nous. Pour un usage normal, on avoisine les « 1g », ce qui va rendre la manœuvre du demi-tour plus plaisante (un goût de reviens-y) et pas contraignante.

Hélas, une vidéo ne peut pas vraiment retranscrire les sensations que l’ont ressent lorsqu’on pilote sa moto de cette manière, alors le mieux c’est de venir tester, en passager à l’occasion d’une journée de démo, ou alors en pratiquant soi même, lors d’un stage, par exemple.